jeudi 31 juillet 2008

Petit message de Maman à ses chéries

Un an, c'est long. Pour vous deux, c'est littéralement toute une vie. Pour moi, ça l'est un peu aussi. C'est une vie toute nouvelle, bien différente de ce que ma vie était avant...

Quand je repense à vos tout débuts, je me rends compte jusqu'à quel point vous avez grandi. Et pourtant, Alyson, quand tu t'endors contre moi, le visage vers le haut, je revois encore le même visage que l'an dernier, ta petite bouche, tes petits yeux fermés. Béatrice, quand tu joues avec tes tout petits doigts, je me souviens des petits gestes que tu faisais, quand tu pensais, ou que tu faisais ta petite gênée.

J'étais tant heureuse que vous soyez en santé, et triste de devoir vous laisser chaque soir aux soins des infirmière. J'ai passé, presque du jour au lendemain, d'être hospitalisée à ne vouloir que passer plus de temps à l'hôpital. Et puis, un beau jours, vous êtes rentrées à la maison. Si votre arrivée au monde a complètement changé ma vie, votre arrivée à la maison l'a tout chambardée de nouveau.

C'est vrai que ça n'a pas toujours été facile - j'en ai encore mal aux poignets, mais je sais à quel point c'est un honneur que de vous avoir dans ma vie, de prendre soin de vous, de vous dorloter, de vous faire rire...

Vous êtes maintenant tellement grandes. Vous marchez à quatre pattes, vous parlez, vous riez, vous mangez de la nourriture de grandes. Et déjà, vous me quittez un peu. Vous vous démarquez, vous devenez un peu plus indépendantes. C'est tout un privilège que de vous voir grandir. Je regrette déjà que vous grandissiez si vite, et en même temps, j'ai hâte de voir ce que l'avenir apportera.

Béatrice, ma petite gymnaste, tu m'imites, me surprends par tes exploits. Alyson, ma petite charmeuse au sourire facile, tu me donnes de si gentils câlins. Vous êtes si belles, si semblables et si différentes. Si intelligentes. Je suis fière de vous, je vous aime.

dimanche 6 juillet 2008

Béatrice sait se faire pardonner

3:45 du matin. Non mais, franchement, fille rendors-toi! Pas moyen. Mademoiselle ne veut rien savoir. Elle pleure dès que m'éloigne. 5:00. Je décide d'aller au Tim prendre un café. Mais voilà que, avant d'avoir fini d'habiller Béatrice, Alyson se réveille. Bon, tant pis, on ira à 3. C'est comme ça que la journée a commencé.

Mais, quelques heures plus tard, Mademoiselle Béatrice décide de montrer que le manque de sommeil ne la dérange pas beaucoup. C'est la première fois qu'elle marche comme ça avec un jouet:





Un peu plus tard, nous jouons dehors. J'aime bien faire des niaiseries avec les filles, et mettre leurs jouets (légers, bien sur!) sur leur tête, d'où elles les font tomber. Bien, aujourd'hui, c'est au tour de Béatrice de me mettre son jouet sur la tête! Et pas seulement une fois - et elle trouve ça drôle!

Et finalement, la cerise sur le sunday de ma journée mal commencée. Béatrice n'est pas une grande buveuse, et la gardienne qui réussi mieux que n'importe qui d'autre à lui faire boire, arrive de peine et de misère à lui donner 3onces, et ça prend un bon bout de temps. Aux repas, elle ne boit pas.

Et bien, au souper ce soir, Mademoiselle demande du lait. Elle fait le signe du lait (ouvrir et fermer la main). Bon, elle me taquine, c'est pas vrai... Je lui fais le signe; elle le refait. Je lui prépare une bouteille de 2 onces. Elle la claque. Et en redemande. Une autre petite bouteille, et elle en prends la moitié.

Je n'en reviens toujours pas.