mardi 21 juillet 2015

Today's submission to Writing for Young Readers is a poem for 4-8 year olds.

The Monster In My Closet

Dear monster in my closet
You give me quite a scare
I hide beneath my blanket
I hold on tight to Bear

Your skin is slick with goo
There are tangles in your hair
You smell worse than my shoe
The day after the fair

Mom says you don't exist
That you're not really there
Even when I insist
She tells me,  "good night, my dear" 

Night after night you peek
I feel it in the air
I don't know what you seek
You just stand there and stare

Tonight, I will be brave
And fight you, yes, I'll dare
If you take me to your cave
I will destroy your lair

I slide the closet door
The closet floor is bare
Except for my alligator

That I thought was on my chair

lundi 20 juillet 2015

Submission for writing course: Collin's Big Day

I'm taking a course on Coursera, Writing for Young Readers.  The first week, we had to submit an assignment on a life event.  It had to be under 500 words, and be told from a specific point of view.. This was my submission.  It's not accurate, but it is realistic.

Collin's Big Day


Hello!  My name is Collin, and today is a big day.  I heard the doctors and the nurses talking, and they said today I might go home.  I have never seen this “home” place, but I am so looking forward to it.  Mommy has been talking about it, and she gets all weird, when she does, her voice gets funny.  Maybe I should be a little afraid?

There she is now!  She stopped by the skinks at the entrance of this place I’m in.  They call it, I think, the neekyu.  Everyone who comes in has to wash their hands, and if they don’t, the nurses tell them, oh, do they tell them!  I saw Mommy chuckle one day when Julie (she’s a nurse here, she’s so nice) yelled at one of the student doctors to wash his hands.  

I’m not often awake when Mommy comes in, but today, I am.  I think it’s because I’m hungry.  Julie said to wait to feed me, because Mommy was coming and she would do it herself.  I like it when it’s Mommy who feeds me, it’s much nicer than when the nurses do.  The nurses use bottles, and that’s easier, but when it’s Mommy, we don’t need the bottles.  She hold me close to her, I look in her eyes.  I can feel her warmth against my cheek.  But I have to admit, it’s harder.  Sometimes, it tires me so much, I fall asleep.  

I don’t think she likes it when I fall asleep, and she tries to wake me up.  Sometimes, she even takes off my pyjama, so that I’ll be cold, and uncomfortable.  That was the nurses’s suggestion.  They say I have to finish my meal.  I don’t know what’s so important about that.  I feel fine, that should be enough.  

There she goes again, “Collin, little guy, don’t fall asleep on me, or you won’t grow and get big and gain weight.”  Why do they care so much about my weight? Oh, here’s the doctor.  He tells Mommy, something about a car seat.  What’s a car seat?  Oh! Is it that thing they put Sonny in when he left?  Sonny was one of the  older kids here.  They say he spent three months here. It sounds like a long time.  He left with his Mommy last week.

Mommy is crying.  Why is Mommy crying?  She says, “Yes, the car seat is ready, we have his going home outfit, we’re all set up at home.  His sisters are going to be so happy to see him!”  That’s right! I have two sisters waiting for me at home.  Julie says, “It’s okay, he’ll be okay, You’ll be okay.” 

“Collin, little guy, this is your big day.”  Once I’m done nursing, she gets me dressed in a new pyjama, puts a new hat on me, and bundles me nicely in the car seat.  


Mommy says goodbye.  I look around as we walk out of the neekyu.  Hello, world!

samedi 20 septembre 2008

Vroum!


Vroum!
Originally uploaded by nancydpubnix
Quelques nouvelles photos sur flickr

mardi 2 septembre 2008

Première gastro

Il fallait bien que ça arrive un jour. Après un beau samedi au mariage, Béatrice a fait sa difficile, et n'a presque pas dormi de la nuit. Le lendemain, nous sommes allés au tournoi de Rugby Mémorial Des O'Neill, et disons qu'elles ont eu une journée un peu hors de l'ordinaire. Au souper, elles n'ont presque pas mangé. J'ai pensé qu'elles avaient soif, donc je suis allée chercher les gobelets à l'auto. Au retour, Alyson avait claqué le sien. Puis, quelques secondes plus tard, elle l'a retourné, avec un peu du souper. Au boire du soir, juste avant de se coucher, je leur ai donné un peu de préparation, car je pensais qu'elles auraient probablement très faim. Alyson en a bu une bonne partie, puis l'a vomi. Le lendemain après une bonne nuit, petit lundi de la fête du travail bien tranquille, tout va bien, jusqu'au diner. Comme j'allais la mettre dans sa chaise haute, Alyson vomi. Le reste de la journée s'est bien passé, heureusement, mais Alyson était très attachée à sa maman. J'ai appelé Info Santé. "Vomissement? diarrhée? ben oui c'est la gastro madame" Maudit!

J'ai gardé les filles à la maison aujourd'hui. J'ai parlé à la gardienne, et les autres enfants de la garderie on aussi été malade. Donc -- aucun doute, elle ne l'ont pas attrapé au mariage. Alyson a encore été malade aujourd'hui. La gardienne a rappelé pour dire que la maman d'une autre fille à la garderie avait vu le docteur qu'il avait confirmé la gastro. Il prédit 5 à 7 jours pour s'en remettre. Oh boy.

Pauvre petite Alyson. Je n'ose pas la nourrir, et je dois y aller doucement pour les breuvages, mais elle a faim et soif... Elle calerait bien un grand verre d'eau si je lui permettais. Et Béatrice? elle a l'air de bien s'en tirer. Je ne comprends pas comment c'est possible mais à part d'un peu de diarrhée, tout va bien. C'est quand même surprenant que celle qui souffre le plus des rhumes semble mieux s'en tirer pour la gastro. C'est probablement mieux comme ça, car je ne sais pas comment je m'en tirerais si les deux étaient aussi mal en point qu'Alyson.

samedi 23 août 2008

La course à la pinotte?

Ça y est, le gros fun commence. Béatrice a mis un pied devant l'autre, puis l'autre devant le premier. Elle a fait deux pas d'elle même avant de finir le tout parterre. Elle a commencé en se tenant debout toute seule, et a voulu avancer vers moi. Quelques instants avant, elle avait fait la même chose, mais seulement un pas. Avec deux pas, c'est sur que ça compte, et on peut dire qu'elle a marché à un an, trois semaines et deux jours.

jeudi 31 juillet 2008

Petit message de Maman à ses chéries

Un an, c'est long. Pour vous deux, c'est littéralement toute une vie. Pour moi, ça l'est un peu aussi. C'est une vie toute nouvelle, bien différente de ce que ma vie était avant...

Quand je repense à vos tout débuts, je me rends compte jusqu'à quel point vous avez grandi. Et pourtant, Alyson, quand tu t'endors contre moi, le visage vers le haut, je revois encore le même visage que l'an dernier, ta petite bouche, tes petits yeux fermés. Béatrice, quand tu joues avec tes tout petits doigts, je me souviens des petits gestes que tu faisais, quand tu pensais, ou que tu faisais ta petite gênée.

J'étais tant heureuse que vous soyez en santé, et triste de devoir vous laisser chaque soir aux soins des infirmière. J'ai passé, presque du jour au lendemain, d'être hospitalisée à ne vouloir que passer plus de temps à l'hôpital. Et puis, un beau jours, vous êtes rentrées à la maison. Si votre arrivée au monde a complètement changé ma vie, votre arrivée à la maison l'a tout chambardée de nouveau.

C'est vrai que ça n'a pas toujours été facile - j'en ai encore mal aux poignets, mais je sais à quel point c'est un honneur que de vous avoir dans ma vie, de prendre soin de vous, de vous dorloter, de vous faire rire...

Vous êtes maintenant tellement grandes. Vous marchez à quatre pattes, vous parlez, vous riez, vous mangez de la nourriture de grandes. Et déjà, vous me quittez un peu. Vous vous démarquez, vous devenez un peu plus indépendantes. C'est tout un privilège que de vous voir grandir. Je regrette déjà que vous grandissiez si vite, et en même temps, j'ai hâte de voir ce que l'avenir apportera.

Béatrice, ma petite gymnaste, tu m'imites, me surprends par tes exploits. Alyson, ma petite charmeuse au sourire facile, tu me donnes de si gentils câlins. Vous êtes si belles, si semblables et si différentes. Si intelligentes. Je suis fière de vous, je vous aime.

dimanche 6 juillet 2008

Béatrice sait se faire pardonner

3:45 du matin. Non mais, franchement, fille rendors-toi! Pas moyen. Mademoiselle ne veut rien savoir. Elle pleure dès que m'éloigne. 5:00. Je décide d'aller au Tim prendre un café. Mais voilà que, avant d'avoir fini d'habiller Béatrice, Alyson se réveille. Bon, tant pis, on ira à 3. C'est comme ça que la journée a commencé.

Mais, quelques heures plus tard, Mademoiselle Béatrice décide de montrer que le manque de sommeil ne la dérange pas beaucoup. C'est la première fois qu'elle marche comme ça avec un jouet:





Un peu plus tard, nous jouons dehors. J'aime bien faire des niaiseries avec les filles, et mettre leurs jouets (légers, bien sur!) sur leur tête, d'où elles les font tomber. Bien, aujourd'hui, c'est au tour de Béatrice de me mettre son jouet sur la tête! Et pas seulement une fois - et elle trouve ça drôle!

Et finalement, la cerise sur le sunday de ma journée mal commencée. Béatrice n'est pas une grande buveuse, et la gardienne qui réussi mieux que n'importe qui d'autre à lui faire boire, arrive de peine et de misère à lui donner 3onces, et ça prend un bon bout de temps. Aux repas, elle ne boit pas.

Et bien, au souper ce soir, Mademoiselle demande du lait. Elle fait le signe du lait (ouvrir et fermer la main). Bon, elle me taquine, c'est pas vrai... Je lui fais le signe; elle le refait. Je lui prépare une bouteille de 2 onces. Elle la claque. Et en redemande. Une autre petite bouteille, et elle en prends la moitié.

Je n'en reviens toujours pas.